Avec la crise, les salles de sport prennent leur mal en patience

A Dorlisheim, la salle de sport proposera des séances de boxe à la réouverture

Fermées depuis le 29 octobre dernier, les salles de sport du territoire gardent le moral dans l’attente de jours meilleurs.

Les salles de sport ont baissé le rideau depuis deux mois et demi, au début du deuxième confinement. « On trouve cela assez injuste, regrette Walter Conrath, gérant du Fitness club Concept à Molsheim. Aucun cluster n’a jamais été identifié dans une salle de sport et il n’est pas prouvé que notre fermeture fasse diminuer la propagation du virus. »

Il s’agit pourtant de prendre son mal en patience. « Cela ne sert à rien de s’énerver sur quelque chose qui ne dépend pas de nous », estime Radovana Gérard, responsable commerciale du California club New à Dorlisheim. « On fait partie des établissements que l’Etat ferme rapidement, comme les restaurants » observe Thomas Esslinger, directeur de la Salle fitness à Obernai.

La généralisation de l’activité partielle permet aux salariés de traverser la période sans encombre. Le remboursement des charges fixes soulage aussi la trésorerie, même si d’autres contrats (assurances, comptabilité…) subsistent. « On vit sur nos fonds propres mais ce n’est pas éternel », juge Walter Conrath, dont la salle a 1 200 abonnés.

Garder le lien à distance

Les durées d’abonnement ont été prolongées et ne tiennent pas compte de la période de fermeture. « Quand on va rouvrir, il y aura sûrement une petite période d’observation des clients mais cela ne devrait pas durer. On veut tous reprendre, le plus tôt possible, une vie normale », continue Walter Conrath.

« Tous les retours qu’on a montrent que les gens ont besoin de se voir, de se parler», explique Radovana Gérard. Son établissement, qui dispose de 840 adhérents, reste ouvert partiellement, notamment pour les entraînements professionnels et les publics prioritaires.

L’enjeu, c’est de maintenir le lien avec les clients. « Les réseaux sociaux aident beaucoup », constate Walter Conrath. « On aurait pu aussi proposer des cours en live mais cela ne nous paraissait pas approprié. Des vidéos comme ça, il y en a partout sur internet », considère Thomas Esslinger, qui compte 1 250 abonnés à Obernai.

Sur la toile, la salle de Dorlisheim propose, quant à elle, des conseils en nutrition, naturopathie ou gestion du stress… « Lors de la réouverture, on aura aussi une offre plus complète avec boxe et yoga. On profite du moment pour se réinventer, il faut rester positif et voir cette situation comme une opportunité », conclut Radovana Gérard.

Source : DNA du 31/01/2021

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